Conte d'Oursonie

20 mai 2011

Dans les contes de fées, les crapauds se transforment en Prince Charmant. Dans les chansons de Claire Denamur que j'écoute en boucle, c'est l'inverse qui se passe et ça semble bien plus proche de la réalité soit dit en passant !!

Dans les contes oursoniens, ce sont les plaids qui se transforment... en pochette ! Je m'explique...

Il était une fois une Bazel pleine de courage, de bonne volonté et de rêves qui mourrait d'envie de se faire un plaid tout coloré après avoir vu des merveilles sur Grannymania. Et puis (point de méchante belle- mère dans ce conte mais un retournement de situation tout de même), au fil des mois, les minutes de temps libre devinrent de plus en plus rares; les idées d'ouvrages de plus en plus nombreuses et les quelques hexagones déjà crochetés finirent au fin fond d'une boîte en attendant d'être sublimés...

C'est alors que, par une belle journée printanière, Bazel tomba au fil de ses errances bloguesques sur le modèle de la pochette à miel créé par Karine. Et là, la révélation ! Bazel s'interrogea, trépigna et courut fouiner (bon, bah, il a quand même fallut attendre que le Prince et la Princesse se réveillent pour pouvoir accéder à la chambre ! parce que je suis une mauvaise mère qui stocke ses hexagones crochetés dans la chambre de ses enfants!!) au fin fond de la boîte laissée à l'abandon depuis tant de mois d'années . 26 hexagones sont nécessaires pour réaliser une jolie pochette à miel et Bazel en avait crocheté 28 (!!!!!!!) -dont 2 non exploitables...-

[Coïncidence ou action de la gentille marraine, l'histoire ne le dit pas mais le conte s'achève de manière joyeuse, comme tous les contes d'ailleurs !!!!]

Bazel suivit finalement scrupuleusement le tuto de Karine (très bien fait d'ailleurs), assembla ses quelques hexagones avec du fil à coudre, cousit une doublure en laine bouillie, ainsi qu'une petite poche interieure pour y ranger sa calculatrice et les hexagones oubliés devinrent une jolie pochette très colorée que Bazel ne se lasse pas de regarder en se disant que finalement, les contes de fées existent bel et bien !

FIN